Le présent catalogue raisonné des estampes de Pierre Cayol compte 172 estampes sur les 56 années de création graphique de l'artiste (1959-2015). Cette rubrique présente les oeuvres par ordre croissant des numéros attribués au catalogue raisonné. Il ne s'agit donc pas d'un rangement par date de création, puisque l'on trouvera regroupés dans un premier temps les lithographies indépendantes (de n°1 à 11), suivies par les gravures indépendantes (de n°12 à 39) et par les linogravures indépendantes (de n°40 à 78) ; les rubriques consacrées aux livres (de n°79 à 104, complétés en 2013 par les n°111 à 113), puis aux feuillets poétiques (de n°105 à 110), complètent ce catalogue exhaustif, chacune contenant des estampes de différentes techniques. Ceux de nos visiteurs qui souhaiteraient voir - ou découvrir - uniquement les estampes de telle ou telle technique ou celles réalisées pour une année donnée se dirigeront vers la rubrique ou l'onglet prévu à cet effet.
LA MAISON DE PHILIPPE HERRIAT A EYGALIERES
1959
Description
Lithographie en noir à l'encre lithographique.
Travail d'élève à l'Ecole des Arts Décoratifs de Grenoble.
Tirage
1 épreuve signée
Papier
Arches
Dimensions de l'illustration
19,2 x 27,2 cm
Dimensions de la feuille
21,5 x 31 cm
Commentaire
En dernière année des Arts Décoratifs, on faisait connaissance avec les techniques de gravure. Je me suis donc essayé à la lithographie et à la gravure à l'eau-forte. À cette époque-là, pendant les vacances, j'allais souvent rendre visite au peintre Féguide, qui deviendra mon maître. Marcel Féguide, peintre reconnu, né à Saint-Etienne en 1890, était venu s'installer à Eygalières après la guerre. J'ai beaucoup aimé cet homme. Pour moi, c'était l'artiste dans sa splendeur ; une grande culture, une grande humilité ; bienveillant et dur à la fois, avec une allure de grand seigneur. Je n'étais pas vraiment son élève comme nous l'entendons généralement, mais jusqu'à sa mort, en 1968, je suis allé lui montrer tout ce que je dessinais et ce que je peignais.
Depuis la fenêtre nord de son atelier on voyait la maison de l'écrivain, Philippe Hériat. Un jour j'ai fait un dessin à partir duquel ensuite j'ai exécuté cette lithographie à l'atelier des Arts Décoratifs de Grenoble.
Après avoir été assistant metteur en scène de films et acteur de cinéma, puis de théâtre, Philippe Hériat se consacrera à l'écriture et obtiendra son premier succès avec "L'innocent", lauréat du prix Renaudot en 1931. "Les enfants gâtés" sera couronné par le prix Goncourt en 1939. Philippe Hériat, de son vrai nom Georges Raymond Payelle, sera élu à l'Académie Goncourt en 1949. L'écrivain disparaîtra en 1971.
Matrice(s)
non
1959
Description
Lithographie en noir à l'encre lithographique.
Travail d'élève à l'Ecole des Arts Décoratifs de Grenoble.
Tirage
1 épreuve signée
Papier
Arches
Dimensions de l'illustration
19,2 x 27,2 cm
Dimensions de la feuille
21,5 x 31 cm
Commentaire
En dernière année des Arts Décoratifs, on faisait connaissance avec les techniques de gravure. Je me suis donc essayé à la lithographie et à la gravure à l'eau-forte. À cette époque-là, pendant les vacances, j'allais souvent rendre visite au peintre Féguide, qui deviendra mon maître. Marcel Féguide, peintre reconnu, né à Saint-Etienne en 1890, était venu s'installer à Eygalières après la guerre. J'ai beaucoup aimé cet homme. Pour moi, c'était l'artiste dans sa splendeur ; une grande culture, une grande humilité ; bienveillant et dur à la fois, avec une allure de grand seigneur. Je n'étais pas vraiment son élève comme nous l'entendons généralement, mais jusqu'à sa mort, en 1968, je suis allé lui montrer tout ce que je dessinais et ce que je peignais.
Depuis la fenêtre nord de son atelier on voyait la maison de l'écrivain, Philippe Hériat. Un jour j'ai fait un dessin à partir duquel ensuite j'ai exécuté cette lithographie à l'atelier des Arts Décoratifs de Grenoble.Après avoir été assistant metteur en scène de films et acteur de cinéma, puis de théâtre, Philippe Hériat se consacrera à l'écriture et obtiendra son premier succès avec "L'innocent", lauréat du prix Renaudot en 1931. "Les enfants gâtés" sera couronné par le prix Goncourt en 1939. Philippe Hériat, de son vrai nom Georges Raymond Payelle, sera élu à l'Académie Goncourt en 1949. L'écrivain disparaîtra en 1971.
Matrice(s)
non